« Un mystérieux passant a été intrigué par notre mobilisation du 1er Octobre dernier devant la salle des fête occupée par la CNR.
Ému par la menace pour notre village, il nous a fait la surprise de nous écrire une petite chanson sur le combat que nous menons.
Il dit que, lorsqu’il repassera, si c’est sa route, il mettra quelques notes de musique sur son texte.
À quand les Frontenaisiens sur Youtube ?!!
Voici les paroles : »
Marchand éolien, passe ton chemin,
Une éolienne c’est bien, mais sans le vent ça craint !
A peine une brise à prendre, 2-3 jours en décembre,
Nous c’est la zone blanche sur la carte de France.
Sauf qu’un vent de folie a soufflé en mairie,
Et en catimini, un arrêté est pris.
Sans poser la question à la population,
Qui dans sa pétition appelle à la raison.
200 âmes dans le patelin prennent en main leur destin,
Tout un parc éolien au profit des urbains.
Comme ces camions, ces bagnoles, par milliers devant l’école,
Pollutions agricoles, pour le pain des mégapoles…
Un vent de colère, contre la CNR,
Qui veut brasser de l’air si près de Lucifer.
Aspirer du pognon, par toutes les subventions,
Et même à l’occasion, bouger des électrons…
On nous fait des promesses, dans le dos des caresses,
La ferveur et l’ivresse contre toute sagesse.
Pourvu que la justice et le préfet réfléchissent,
Que Frontenard ne subisse, jamais ce préjudice.
On veut la transition, mais pas tout ce béton !
Près de 100 camions pour une seule fondation.
On oublie le carbone, chaque fois qu’on bétonne,
Des milliers de tonnes, que la terre nous pardonne !
On veut la transition, sans déforestation,
Ni les routes qui mèneront à chacune des stations.
Ni les flashs dans la nuit, ni les ombres ni le bruit.
La campagne c’est ainsi, tout le contraire de Paris.
Et quand viendra le moment, du démantèlement,
L’impossible retraitement, qu’on laissera aux enfants.
Si le sol t’appartient, tu hérites des moulins,
Pour sauver ton terrain, la caution ne sera rien !
Energie du futur, ou jolie imposture,
La campagne et la nature, ont la vie bien dure.
Déjà les vanneaux ont quitté les communaux,
La Guyotte n’a plus d’eau ou parfois beaucoup trop.
L’arrêt pas facile, des énergies fossiles,
Quand tous les toits des villes voudraient bien être utiles.
Toujours plus d’énergie et quelqu’en soit le prix,
Nos grossiers appétits, un jour seront punis.
Que tu sois Frontenaisien, des Flais, de Quintin,
Ou même de très loin, engage-toi pour demain !
Pour les générations, du futur, arrêtons,
De brûler la maison, pour un peu de pognon.
Marchand éolien, passe ton chemin !
Pas de vent à prendre, Frontenard pas à vendre !
Un passant ce jour à Frontenard