« Pour l’instant, ce sont simplement les prémices des études du vent. Il n’y a pas de projet »
C’est ce qu’a affirmé Philippe PRIN, Maire de FRONTENARD, très récemment dans le journal l’Echo Bressan concernant le parc éolien qu’il défend. (cliquez-ici pour voir l’article) Article paru le 10 novembre 2021
Coté opposition, ces mots ne passent pas !
Car depuis sa création le 10 Août 2021, l’ASEBN71 a pris conseil auprès de plusieurs structures spécialisées qui sont, entre autres, le cabinet de Me Francis MONAMY, avocat au Barreau de Paris spécialisé dans l’éolien, la Fédération Environnement Durable (FED) qui regroupe 1 057 associations anti éolien en France, ou encore l’association Vent de Sottise qui lutte contre les 67 projets éoliens en cours dans le département.
Il ressort de ces concertations que le projet de Frontenard est bien UN PROJET, et déjà bien avancé !
Et comme celui-ci porte sur des terrains privés agricoles ou forestiers, la municipalité ne peut, à ce stade, qu’émettre un avis consultatif et rien d’autre. Le projet est devenu l’affaire de l’entreprise CNR, des propriétaires et exploitants des terres, et du préfet. Et c’est bien le préfet qui autorise en dernier lieu le projet, parfois même contre l’avis de la municipalité et des habitants.
Notre département ne compte qu’un seul parc en activité à ce jour, à La Chapelle-au-Mans, où aucune association d’opposition n’a été créée. Il faut donc s’attendre à une très forte pression des promoteurs éoliens et des autorités sur notre territoire !
Notons aussi qu’une étude de parc éolien avoisine les 500 000 euros. Il est peu probable qu’à cette issue, le promoteur renonce à son projet. Nous avons vu ces derniers jours l’insistance et le recours d’Engie Green sur le projet de St Maurice en Rivière!
Pour faire obstacle à un projet éolien, le poids des associations est essentiel !
Créer un parc éolien à Frontenard n’est ni une avancée pour notre village, ni une solution à la transition énergétique pour demain, car la production électrique des éoliennes est aléatoire et non pilotable. Une centrale à gaz doit prendre le relais lorsqu’il n’y a pas de vent ce qui va alourdir encore le bilan carbone et nous sommes ici dans une zone très peu ventée (zone blanche).
L’éolien n’existe en France que grâce aux subventions très généreuses qui le font échapper à la loi du marché, et il coûte beaucoup trop cher à la fois au consommateur et au contribuable